Pourquoi écrivent-elles tant ?

Le Musée de la mémoire vivante vous invite à découvrir l’écriture intime à partir des journaux de cinq diaristes ayant vécu au Québec du 18e siècle à aujourd’hui. L’un des diaristes est Philippe Aubert de Gaspé (1786-1871), seigneur et romancier à succès. Les quatre autres diaristes sont des femmes de la même famille ayant tenu un journal intime pendant plusieurs années, sans qu’elles soient écrivaines. À travers leurs écrits, nous pouvons suivre l’évolution du Québec et de la place des femmes dans la société.

Le Musée de la mémoire vivante se consacre à la sauvegarde de l’histoire orale. Nous possédons une collection de 3500 témoignages et nous en enregistrons régulièrement de nouveaux dans le cadre de nos expositions. Le journal intime, bien qu’écrit, constitue une autre forme de mémoire vivante, car il aborde le quotidien et n’est pas destiné à survivre au temps en étant publié, contrairement à d’autres types d’écriture.

Durant la rencontre, la médiatrice culturelle présente les diaristes et des extraits de leurs journaux. À partir des photographies et des textes, le groupe discute des thèmes abordés dans les écrits, des pratiques d’écriture et des réalités sociales de chaque époque. L’activité termine avec un survol des types d’écriture intime (le journal de voyage, le journal intime, le journal de travail et le journal artistique) et une ligne du temps des inventions ayant changé les pratiques d’écriture.

Détails sur l’activité :

• Visioconférence de 45min
• La date et l’heure sont au choix de l’enseignant(e)
• Activité gratuite
• Les rencontres peuvent avoir lieu sur Teams ou sur Zoom.

Thèmes abordés par l’activité : l’écriture intime et les mémoires, le rôle des femmes dans la société du 18e siècle à aujourd’hui, l’évolution des moyens de communication.